Premiers pas sur la glace / Первые шаги на льду
Par Moi le 12 mar. 2016, 00h12 - Baikal - Lien permanent
Ah enfin, le voilà le Baïkal gelé. Mon appareil photo a eu chaud (au sens figuré, bien sûr) : j'ai réussi à le préserver d'un atterrissage trop brutal quand j'ai fait ma première chute sur cette belle glace. Mais pour l'instant vous vous contenterez de quelques photos du smartphone, je n'ai pas de quoi transférer les "vraies" photos.
Venant d'Irkoutsk, je suis naturellement arrivée par la route en montagnes russes qui longe l'Angara, unique rivière sortante du lac, et qui ne gèle jamais.
La transition entre les eaux de l'Angara et la glace enneigée du Baïkal est assez brutale. Chaque jour ou presque, de petits groupes de touristes sont conduits ici et boivent des thermos de thé à quelques mètres de la limite Baïkal / Angara.
Dès qu'on est en amont de cette limite, la glace est épaisse, dure, dense et translucide. Les petites traînées blanches sur la photo ne sont pas de rayures ni des bulles, mais de petits grains de neige emportés par le vent. Le machin noir arrondi, c'est un bout de mes bottes super-confortables.
Le Baïkal a beau avoir son micro-climat un peu moins continental que les régions voisines (un peu moins froid l'hiver, un peu moins chaud l'été), comme il est bien venté, on a vite l'impression qu'il fait frais, pour ne pas dire froid. Je crois que je vais rester près des rives : il devrait y avoir plus de coins photogéniques (et abrités du vent)...
A Listvyanka, j'ai pu admirer quelques sculptures pas particulièrement fines, mais que des blocs de glace aussi massifs restent translucides m'impressionne.
Je me demande avec quoi ils ont coupé la glace.
Commentaires
-- juste pour info, j'ai la réponse à ma question, finalement : la découpe des blocs de glace pour les sculptures, c'est tout simplement à la tronçonneuse. Et pour faire un trou bien rond dans un bloc cubique, une grosse chignole, comme celles utilisées par les pêcheurs pour faire leur trou de glace.