Etape à Tbilissi / Остановка в Тбилиси

Jgufi Bani : "მოკლე კაბა" (Mokle kaba - chant rachuli)

La situation de la Géorgie a changé depuis mon premier passage ici, puisque le pays a à peu près normalisé ses relations avec la Russie. En 2011, la frontière que nous passerons demain était fermée suite aux 2 conflits armés en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

Vieille ville de Tbilissi

Mais Tbilissi n'a pas trop changé. Le centre ancien, partiellement restauré, ne manque pas de cachet. A part la chaleur un peu étouffante, on a l'impression d'une ville où il fait bon vivre, à cheval entre Occident et Orient.

Taxi d'occident et tapis d'orient

Cuisine géorgienne savoureuse : herbes aromatiques, noix, grenades, vin et eau minérale Les Géorgiens sont amusés de nous voir péniblement déchiffrer leur alphabet, et je suis fascinée par la richesse de cette langue en consonnes : pas exceptionnel qu'il y en ait 4 de suite, comme par exemple dans les mots tskhra (9), ou mtsvadi (brochettes). Et là, contrairement au serbe, il n'y a pas de e caché entre les consonnes pour faciliter la prononciation. La faisabilité vient de ce qu'une partie des consonnes sont "éjectives", on peut les prononcer sans utiliser le larynx ni le flux d'air pulmonaire.

Les professionnels du tourisme parlent anglais mais le russe est plus répandu, et il est parlé avec un accent très typé "Caucase". L'an dernier, un Tatar de Kazan m'avait dit que je parlais russe comme un Géorgien. Moi, j'ai pris ça comme un compliment, même si ma prof de russe, qui sait très bien imiter l'accent géorgien, ne considère pas vraiment ça comme un modèle...

Enfin, on retrouve avec plaisir la cuisine géorgienne, qui fait un usage abondant d'herbes aromatiques, d'ail et de noix dans les assaisonnements, et bien sûr les vins géorgiens.

Annexes

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet